PAR LA ROUTE

– Depuis LYON : Autoroute A72 direction CLERMONT-FERRAND.

– Depuis PARIS : Autoroute A71 direction CLERMONT-FERRAND.

– Depuis BORDEAUX : Autoroute A89 direction CLERMONT-FERRAND, Sortie n°25 Le Sancy > Murol > Lac Chambon.

– Depuis MONTPELLIER : Autoroute A75 direction CLERMONT-FERRAND, Sortie n°6.

– Depuis CLERMONT-FERRAND (37 km)  – Prendre l’autoroute A75 en direction « Le Puy – Montpellier – Issoire » sortir à la sortie 6, direction PLAUZAT – CHAMPEIX (D996).

– Une fois arrivé au lac chambon : 

  • en arrivant de Murol, la petite plage se situe au bout du lac à gauche
  • en arrivant du Chambon, la petite plage se situe au début du lac à droite

PAR LE TRAIN

Gare de Clermont-Ferrand et Issoire
www.voyages-sncf.com

 

EN AVION

Aéroport de Clermont Auvergne, Aulnat.
Tel. 04 73 62 71 00 – www.clermont-aeroport.com

FONCTIONNEMENT ET COMPOSITION

FONCTIONNEMENT

L’air est un fluide expansible et compressible (principe physique d’Archimède). En le chauffant, on diminue sa densité et il devient plus léger que l’air ambiant.

Ainsi, un ballon gonflé d’air chaud tend à s’élever dans le ciel. Il en est de même pour un ballon gonflé d’hydrogène ou d’hélium, en raison de la faible densité de ces gaz.

Il existe donc 2 types de ballons :

– la montgolfière, gonflée à l’aide d’un ventilateur, à l’air ambiant que l’on chauffe ensuite au gaz propane

– le ballon à gaz, gonflé à l’hydrogène ou à l’hélium

Comment diriger une montgolfière ?

Son déplacement horizontal, ou translation, est toujours assuré par le vent que subit la montgolfière.

tandis que son déplacement vertical, ou ascension, est contrôlé par le pilote, qui doit tenir compte aussi des mouvements verticaux d’origine thermique ou dynamique au sein de la masse d’air.

Ainsi, plus le pilote chauffera l’air contenu dans l’enveloppe, grâce au gaz propane, et plus la montgolfière prendra de l’altitude. Au contraire, en refroidissant l’air contenu dans l’enveloppe, cela provoquera la descente progressive du ballon.

Le pilote dirige donc son ascension ou sa stabilité en vol. En revanche, il subit les mouvements de translation liés au vent et ne peut en conséquence choisir sa direction. C’est la raison pour laquelle un pilote s’assurera toujours de la présence au sol d’au moins une personne, qui est donc désignée pour le suivre en voiture jusqu’à son aire d’atterrissage.

Météo : quelques règles de base

On comprend aisément que le vol en montgolfière se pratique dans des conditions d’air calme, c’est-à-dire en situation anticyclonique (absence de mouvements verticaux et vent faible compris entre 5 et 10 noeuds, soit entre 9 et 18 km/h environ maximum).

Du fait de la température de l’air ambiant, en été, le vol peut avoir lieu tôt le matin et en fin de journée, tandis qu’en hiver il peut s’effectuer à n’importe quel moment de la journée.

Les vols captifs exigent des conditions météorologiques encore plus drastiques puisqu’il doit y avoir absence totale de vent.

Pour garantir les meilleures conditions de vol, le pilote consulte les bulletins lmétéorologiques nationaux et régionaux, au préalable (les prévisions étant fiables à 48 heures au maximum).

COMPOSITION

Le parachute

Le parachute est une soupape circulaire de 15 m² (pour un ballon de 2 200 m3) qui bouche le sommet de l’enveloppe à laquelle il est fixé à l’aide de « Velcro ». Il est relié à la nacelle par une corde pour permettre au pilote de l’actionner. Fermé, il assure l’étanchéité du ballon. ouvert, il libère l’air chaud, accélérant ainsi la descente du ballon.

L’enveloppe

L’enveloppe est confectionnée avec du nylon enduit de polyurèthane, matériau choisi pour sa légèreté (65 g/m²). Elle est protégée à sa base par une jupe en tissu ininflammable. Pour un ballon de 2 200 m3, dont la capacité est de 3 passagers, on emploie 1 100 m² de nylon.

Le brûleur

Le brûleur est alimenté par un tuyau le reliant à la bouteille  de gaz propane. Il est actionné par une vanne qui propulse le gaz, en phase liquide, à travers un serpentin jusqu’au gicleur d’où il sort pour s’enflammer au contact de la veilleuse.

La nacelle

La nacelle est en osier ou en rotin, matériau qui possède la propriété de se déformer en cas de choc tout en offrant une structure rigide. Son socle est recouvert de peau de buffle pour protéger l’osier lors du contact avec le sol. Elle peut accueillir de 3 à 6 passagers selon sa taille et celle du ballon.

Les instruments

Les instruments indispensables embarqués à bord de la nacelle sont au nombre de 4 : l’altimètre (mesure la distance au sol), le variomètre (indique les changements d’altitude), la sonde (permet de connaître la température de l’air chaud à l’intérieur de l’enveloppe) et une radio VHF pour rester en contact avec les équipes au sol.

Les 4 cylindres

4 cylindres en aluminium, en général, d’un poids de 10 kg et contenant chacun 17 kg de gaz propane sont sanglés à l’intérieur de la nacelle. Les propriétés chimiques du propane en font le carburant idéal pour chauffer l’air contenu dans l’enveloppe : ce gaz ne gèle pas et sa combustion ne génère ni odeurs, ni imbrûlés. C’est une énergie à haut pouvoir calorifique, propre et respectueuse de l’environnement.